My Name is Samu

Signature de mon contrat à l'hôpital : J-4. Que je suis en droit d'espérer long avec une prime d'embauche proportionnelle. J'ai besoin de sous pour partir au Japon, merde.

Mais mon service est mal-aimé et on essaie de me mettre le grappin dessus régulièrement pour boucher des trous à droite à gauche.
On essaie de me mettre le cul entre deux chaises pour que je m'assoie sur la chaise d'à côté, pour que d'un poste intéressant et varié, je passe à un poste de boulot fastidieux de larbin. Mais où on se plaît à croire que je serais plus à ma place.
On croit certainement par ailleurs que je me tourne les pouces, on ne se demande pas qui fera mon boulot si je pars boucher un trou. Alors que je suis en train de créer un réel service (dans le sens du secteur tertiaire), un beau service d'assistanat comme on les aime de nos jours, qui emplit de jour en jour, alors que je m'investis dans un service (dans le sens unité hospitalière) mal-aimé, et que c'est peut-être ça qui dérange.
M'en fous, j'y suis, j'y reste. Et si un jour on en vient à ne pas me laisser le choix : Au revoir au revoir, président... C'est beau d'assurer ses arrières.

A propos.

Je deviens concertiste dans ma deuxième vie. Mais c'est loin d'être comme ça que j'assure mes arrières. En attendant, la musique adoucit les mœurs.