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Oyakodon Baka
30 juin 2009

Pourquoi ne pas consulter...

Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui il y a encore des gens pour se vexer de ce genre de conseil ?

Pourquoi un psychiatre a-t-il toujours l'image du dernier rempart avant le centre de psychothérapie (communément appelé asile de fous) ?

Pourquoi croit-on qu'on peut se soigner soi-même, contrairement d'ailleurs à une maladie physique ?

Pourquoi croit-on qu'on connaît déjà la solution, mais qu'on n'a juste pas envie de la mettre en œuvre ?

Pourquoi assimile-t-on une consultation chez un psy à une défaite personnelle ?

Pourquoi croit-on qu'un psy va passer ses séances à nous écouter sans jamais nous dire que ce qu'on sait déjà ?

On devrait tous aller voir un psy.
Sans attendre d'être malade.

Moi ? Non, je vais pas voir de psy.
En ce moment j'ai pas le temps, c'est tout.

:-°

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Commentaires
L
Ta première question résume tout le reste : c'est ancré (probablement plus en France que dans d'autres pays, je pense) que le psy, c'est pour les fous. Pour beaucoup de gens, le psy est réservé aux cas graves, aux gens hors de contrôle, genre uniquement les dingues qu'il faut enfermer et soumettre aux électrochocs ou autres. Je ne sais pas comment faire changer ces mentalités, elles me choquent aussi, sans doute parce que moi je trouve le temps. D'un autre côté vu mon vécu, je fais partie de ces gens à qui on dit comme une évidence "nan mais toi c'est bien que tu en voies un", et je ne sais alors pas bien comment le prendre.<br /> Je me rappellerai toujours, quand j'avais neuf ou dix ans, ma mère m'a lancé : "ton père et moi, on croit que tu es folle". Et ils m'ont emmenée chez une psy. Elle m'a vue trois séances, a hoché la tête, et a dit : "bon, ce serait bien que je voie tes parents". Mon père a hurlé à l'arnaque, il a refuser d'y poser les pieds, et ne m'y a plus jamais fait amener par ma mère. S'il n'avait pas vécu cela comme un échec personnel, je ne payerais pas 42euros par semaine aujourd'hui, j'imagine.
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