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Oyakodon Baka
1 septembre 2008

"Tokyo Tawaa wo shitte imasu ka ?"

Aujourd'hui fut une journée bien occupée. Lever à 8h30 ! Petit déjeûner dans un genre de café Colorado, le Mozart Café à Kinshichô ! Musique d'ambiance à l'appui.
Kinshichô, la station voisine de Kameido, est également plus riche en commerces et un quartier un peu plus animé.

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Ensuite, direction la tour de Tokyo. Celle-ci fait 333 m de haut (contre 324 m pour la tour Eiffel, antenne comprise !), nous nous sommes rendus au premier niveau, celui de l'observatoire principal. Le ciel étant assez chargé, nous n'avons pas jugé utile de nous rendre au niveau supérieur, celui de l'observatoire spécial. Cela dit la vue était déjà assez bonne. Certains endroits du sol étaient transparents, mais regarder au travers n'effrayait que les enfants (même pas peur, moi !)
C'est finalement à la Tokyo Tower que nous avons trouvé des cartes postales ! Elles semblent réellement très rares au Japon, ça ne m'avait pas tant frappé la dernière fois.
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Puis nous avons visité le temple Zojoji situé au pied de la tour.
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Nous prenons alors le métro jusqu'à la station Shiodome, d'où nous prenons la ligne aérienne Yurikamome (qui signifie "mouette") jusqu'à la station Hinode Pier. C'est là que se trouve l'embarcadère du suijobus, ou bus maritime (bateau-mouche, quoi !) qui propose plusieurs itinéraires. Nous choisissons le trajet le plus long jusqu'à Asakusa, traversant ainsi la rivière Sumida et les différents ponts de Tokyo : le Rainbow Bridge, le Kachidokibashi, magnifiquement illuminé la nuit où nous nous étions promenés il y a 3 ans, le Chuo-ohashi, le Sumidagawa ohashi, le Shin-ohashi... bref, il y en a une quinzaine, agrémenté d'un commentaire en japonais et en anglais. Très agréable, si ce n'est la chaleur accentuée par les parois en plexiglas du bateau non climatisé ;__;
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Une fois arrivés à Asakusa, nous évitons le temple Sensôji que nous connaissons bien et lui préférons les nombreuses galeries marchandes et le café Starbucks.DSC03441

















Ensuite, l'envie soudaine nous prend de retourner à Ueno, plus précisément au marché Ameyoko, véritable labyrinthe de boutiques en tous genres. Je vous recommande la boutique Ôtoya, où j'ai trouvé un joli yukata pour mon petit frère ainsi que des Happi Coat très flashy. On y trouve aussi des kimono, des geta, des reproductions d'estampes en couleur... J'aimerais cela dit trouver une vraie estampe.
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...Rien à voir avec les produits japonais, il existe à Ameyoko une boutique spécialisée en chaussures CROCS ! Toutes les tailles, formes, couleurs... Et à 3990 yens, soit environ 25 € contre 45 € en France ! Je n'aurais jamais pensé que ces chaussures que nous portons depuis des lustres à l'hôpital seraient un jour à la mode.

En sortant d'Ameyoko, un petit tour à Yamashiro-ya juste en face en traversant le passage piéton sous les voies ferrées de la gare de Ueno. Yamashiro-ya est une boutique de gadgets en tous genre sur au moins 5 étages : accessoires, jeux vidéo, jouets, figurines, le tout à l'effigie de héros des grands classiques d'anime y compris ceux des studios Ghibli.

En rentrant, nous passons par un grand supermarché appelé Matsumoto Kiyoshi, également une chaîne de Combini. Le système est différent d'en France : vous posez votre panier de courses en caisse sans les en sortir, la caissière ou le caissier lit les code barre, vous rend votre panier où il a ajouté un sachet en plastique (hum... c'est pas bon pour la planète ça, sans parler des innombrables néons allumés en plein jour... Je plaisante, on s'en tape, pour ce que ça change de toute façon !...), vous payez puis vous emmenez votre panier sur un comptoir derrière la caisse, où se trouve un distributeur de sachets transparents en rouleau, avec lesquels vous êtes censés emballer vos marchandises séparément, avant de les mettre dans le sachet (non transparent cette fois !) que le caissier vous a donné. Ceci fait, vous empilez votre panier avec les autres et quittez le magasin... En repassant à travers les rayons. Car évidemment, il ne vous viendra pas à l'idée de vous servir.

Nombre d'éléments des rues de Tokyo sont pratiques et ingénieux : les distributeurs de boissons, de cigarettes (attention : il faut une carte TASPO pour en acheter), les "Smoking Area", j'en oublie certainement... Autant d'éléments qui en France ne passeraient pas une nuit sans être taggés, vandalisés, brûlés... En prenant le métro, je regardais ces jeunes filles pianotant avec insouciance sur leur téléphone portable à la pointe de la technologie, ces salarymen jouant avec leur Nintendo DS, même en période d'affluence... Pas de musicien lourdingue qui vient faire la manche, pas de musique insipide (rap...) s'échappant ostensiblement du haut-parleur d'un téléphone... Et bien entendu, le vol à l'arraché, je pense qu'ici personne ne sait ce que c'est.


A la gare de Ueno, je me suis rendu compte que je m'étais à nouveau habitué à la foule. Il y règne une affluence continue et un débit extraordinairement élevé : une véritable ruche, les gens se croisent dans toutes les directions, sans que le mouvement ne s'arrête ou même ne faiblisse. Chaque mètre carré de ce hall central de la gare de Ueno (par exemple) est foulé en permanence ou presque !

En rentrant à la maison, je cherche sur le net quelques infos sur l'exposition Ghibli, ou plus précisément STAGIO GHIBLI LAYOUT TEN (ten = exposition) qui a lieu au musée d'art contemporain de Tokyo (Gendai Bijutsukan)... Il est impératif de réserver son billet à l'avance et ce pour un horaire précis, la visite durant deux heures on a le choix entre 10, 12, 14, 16 heures ! Et les billets sont en prévente uniquement dans les Combini Lawson !... Heureusement, il y en a un dans notre rue, ouvert 24h sur 24. Je m'y rends avec mon cousin, et c'est grâce à son aide que j'ai pu avoir mes billets : le système est on ne peut plus tordu (pour une fois !!). On utilise d'abord une machine dont les menus à l'écran sont entièrement en Japonais : on y choisit l'événement désiré, on entre son nom (il a fallu s'y reprendre plusieurs fois pour mon nom, la machine voulait absolument des katakana ET des kanji :D), le nombre de places, adultes ou enfants (1 adulte = 1200 yen), l'horaire si disponible... Détail amusant, la machine avait un port pour cartouches Super Famicom O_o La machine imprime alors un ticket... Ticket qu'il faut donner au caissier pour obtenir enfin ses billets après avoir payé. Et en espèces, en plus. Ouf !! Voilà un système utilisable par les autochtones uniquement. Bon, au moins je suis quasiment sûr de ne pas voir de gaijin là-bas !

Demain mardi, c'est donc le jour où tout ce qui est fermé le lundi, ouvre à nouveau. Pas mal de choses à visiter, donc :)

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Commentaires
T
Journée chargée en effet ! Et qui, ma foi, n'a pas été sans me rappeler bien des choses... natsukashii na... ;__; N'est-ce pas que la petite croisière vaut le détour ? Pour ma part, j'avais préféré m'installer à l'arrière du bateau, sur un espace dégagé, de manière à être à l'aise pour filmer, ce qui fait que je n'avais pas les commentaires, mais le vent du large :p<br /> Décidément, n'entre pas qui veut dès qu'il s'agit d'une visite estampillée "Ghibli" ! O_o Y'a intérêt à ce que ça en vaille la peine (le contraire serait fort étonnant), malheureusement je présume qu'il sera interdit de prendre des photos, comme au musée du même nom :s<br /> En tout cas, je constate que tout nous ramène à Ueno, cet endroit a vraiment un charme indéfinissable... <br /> Ah au fait, pendant que tu étais sur la Yurikamome, tu n'as pas songé à pousser jusqu'à Odaiba ? La visite est peut-être prévue pour plus tard cela dit ^^<br /> Vivement la suite ! (et que je puisse y retourner, c'est dur de baver devant un écran ;__; )
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