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Oyakodon Baka
19 juin 2009

Printemps Blanc

Un drama de cette année que j'ai découvert au détour d'un forum : Shiroi Haru.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de coup de cœur pour un drama. En outre, celui-ci n'étant que très partiellement sous-titré pour l'instant - à ce jour, uniquement les 3 premiers épisodes - après une courte réflexion teintée d'une vague appréhension mais surtout d'une nette impatience, je me suis décidé à le visionner en VO... Ce qui m'a agréablement surpris sur mon niveau de compréhension en Japonais.

Haruo Sakura sort de prison...
Il y a 9 ans, il a été arrêté et emprisonné après avoir commis un crime pour le compte d'un groupe de Yakuza dans lequel il avait été embrigadé. Il laissait alors sa petite amie, Mariko, très malade... Mais ce crime qu'il a commis lui assurait une récompense assez forte pour payer le traitement qui sauverait Mariko.

Ne sachant où aller une fois libéré, il va retrouver Tatsuya, son ancien ami Yakuza qui tient un bar. Il apprend par Tatsuya que Mariko a refait sa vie après son arrestation... mais que la maladie l'a emportée très peu de temps après.

Haruo est désemparé, et furieux. L'argent qu'il avait touché il y a 9 ans n'a-t-il donc pas servi à la sauver ?
Il pense que l'homme que Mariko a rencontré lui a pris cet argent et l'a laissée mourir ensuite...

Il passe une nuit dans un cybercafé et parvient à retrouver la trace de cet homme : Kôji Murakami, qui tient la sympathique et prospère boulangerie Murakami.
Kôji vit avec Kanako, la soeur de feue Mariko, avec qui il entretient une relation fraternelle. Elle l'aide également à faire tourner sa boulangerie, avec 3 employés. Il a également une fillette de 9 ans, Sachi.

Kôji, dès qu'il apprend qui est Haruo, semble épouvanté et lui ordonne de rester éloigné de sa famille. En outre, il lui dit avoir pris soin de Mariko jusqu'à la fin de sa vie, et que Haruo n'a pas le droit de lui reprocher quoi que ce soit.
Mais Haruo ne s'avoue pas vaincu et compte bien savoir ce qu'est devenu l'argent. Lui aurait-il servi à fonder sa boulangerie ?...

Haruo croise alors Sachi par hasard au jardin public. Celle-ci, contrairement aux autres enfants, n'est pas effrayée par l'apparence patibulaire de Haruo. Au contraire, elle le fait figurer sur ses dessins, avec des ailes d'ange...

 

Haruo est devenu renfermé sur lui-même, maussade, arrogant, ses 9 années passées en prison lui ont fait perdre toute sociabilité. Cependant dès le début, je lui ai trouvé quelque chose de touchant : devenu marginal, complètement décalé par rapport à la société qui l'entoure, désemparé, maladroit, on croirait un extra-terrestre ou un visiteur du passé. Sa boîterie, due à une ancienne blessure par balle, lui donne en plus une démarche irrégulière qui fait peur à tous ceux qui le croisent... On se trompe d'ailleurs souvent sur ses intentions, ce qui mène à des quiproquos parfois préoccupants.
La seule personne qui croit en lui est Shiori, une jeune fille qui l'a aidé à faire une recherche sur internet au cybercafé, et qui lui a proposé de l'héberger au grand dam de son petit ami, Yuki.

Murakami lui, est un bon père de famille, il a créé son entreprise, il a la vie heureuse dont il a toujours rêvé... Mais l'arrivée de Haruo vient troubler son bonheur, et la persistance de celui-ci, son arrogance le destabilisent, en particulier le fait que Sachi soit la seule personne à le trouver sympathique, et recherche même sa présence malgré les ordres de son père - elle qui d'habitude est si obéissante...
Je n'aime pas spécialement le personnage de Murakami : il a quelque chose de faux, il semble "intéressé", on a l'impression que son but est plus d'éloigner à tout prix Haruo que rechercher le bien-être de sa fille...

Sachi quant à elle, est évidemment très mignonne et attachante. Elle tisse avec Haruo des liens privilégiés dès leur première rencontre, et lui confie des secrets qu'ignore son propre père. Faisant fi des avertissements de son père et de Kanako, elle fait de lui son confident, son ami... Il semble qu'elle éprouve pour Haruo une affection grandissante.

Shiori a beaucoup d'importance dans l'histoire. Elle se cherche, semble très attirée par Haruo qui est plus âgé qu'elle, se confie à son blog. Elle a perdu tout trace de son père depuis qu'il l'a abandonnée étant bébé.
Yuki, de qui elle semble plus se servir qu'être réellement amoureuse, tient bien plus à elle qu'on ne croit.

Shiroi Haru est donc un drama familial centré sur les ambiguïtés des relations humaines familiales, amicales, affectives... Il me reste un épisode à voir et j'ai hâte de voir le dénouement.

J'ai tout de suite reconnu Miho Shiraishi (Densha Otoko, Orange Days, Nodame Cantabile, Swing Girls) dans le rôle de Kanako qui lui va à merveille : elle semble faite pour les seconds rôles.
David Ito (Hana Yori Dango 1 & 2) dans le rôle de Tatsuya, Mahiru Konno (HanaKimi) dans le rôle de Mariko.


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Le générique de fin : Yokogao, magnifique ballade d'Ayumi Sakai.

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Commentaires
K
Merci beaucoup de parler de ce drama que je ne connaissais pas encore, tu m'as vraiment donné envie de le voir ! L'histoire me dit bien, et en plus j'adore Abe Hiroshi, et il y a aussi d'autres acteurs que je connais et apprécierai de revoir. Par contre, je vais devoir attendre que les sous-titres soient disponibles, je n'ai pas encore un niveau assez bon en japonais pour m'en passer !
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